26 janvier 2007

Du Nord au Sud

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Comment vous faire partager toutes nos aventures avec un clavier dont les touches ont ete melangees?!
Nous avons commence le tour de NZ par la cote Est de l`ile du Nord, en partant d`Auckland. Apres avoir profite de bonnes sessions de surf sous un soleil radieux, nous avions prevu de faire l`ascension du plus haut sommet de l`ile du Nord, un volcan encore en activite, le mont Ruapehu. Mais la meteo capricieuse en a decide autrement: pluie, vent, mauvaise visibilite...pas d`autre solution que de reporter cette excursion.
Direction Wellington pour embarquer avec notre van vers l`ile du Sud. Une petite precision: en NZ on trouve la chaleur au Nord et les vents du Sud ressemblent plutot a une bise glaciale! Les panneaux pres du port en temoignent!
Notre traversee de 3h30 fut bien differente de celles que nous avions connues en Caledonie: malgre une petite houle et des vents violents, le bateau beaucoup plus massif que le Betico, ne tanguait pas du tout. Plus on s`approchait des cotes de l`ile du Sud et plus le soleil devenait genereux, nous laissant decouvrir les merveilleux paysages des Malborough Sounds (rien a voir avec des champs de tabac). Apres avoir passe une nuit dans la capitale mondiale de la moule verte (certaines atteignant la taille d`une main, enfin celle de Jerome, pas celle des Maoris!), nous avons approfondi la decouverte des lieux en kayak.
Aujourd`hui, nous sommes alles a la rencontre des especes animales de Kaikoura et nous avons compris l`origine des expressions suivantes: grosse comme une baleine, avoir une haleine de phoque et heureux comme un poisson dans l`eau...
Nous continuons notre descente vers le sud du sud avec la pluie et le froid a nos trousses...

20 janvier 2007

Here Mai New Zealand!






Nous voila en terre Kiwi. Premiere impression, c`est le retour a la civilisation: des voitures et des magasins partout et avec tout et surtout pour beaucoup moins cher qu` a Noumea voire qu`a Paris! Nous filons avec notre van art-deco vers les paysages sauvages et plus tranquilles de l`ile du Nord. Le van etant bien equipe et le campimg sauvage autorise en NZ, c est un vrai plaisir de dormir au bord d`une riviere, d`un lac ou devant un spot de surf...Que vous dire des paysages si ce n`est que c`est un melange entre l`Irlande, la Suisse et la France d`Outre Mer, coktail assez atypique! Ici,les routes etant tres sinueuses, c`est plus le temps de parcours que la distance en Km qui compte; mieux vaut ne pas etre presse, surtout quand tout le monde roule du mauvais cote de la route!
Nos journees sont bien remplies entre surf, visites des sites geothermiques et balades sur les collines alentour, on n`a meme plus le temps de faire la sieste: fini le rythme caledonien!

13 janvier 2007

Dernière semaine calédonienne






Après une semaine complète de pluie, vent et relative fraîcheur (on se croyait presque en métropole!), le soleil et la chaleur sont enfin revenus, nous permettant de boucler un programme plutôt chargé pour les derniers jours.
Samedi 6 janvier, cap vers l’extrême Nord de la grande terre : paysages sauvages faits de collines arides depuis lesquelles la vue sur le lagon turquoise est magnifique. Seul inconvénient, les nuages de moustiques qui attaquent le moindre cm2 de peau découverte…Lundi, direction Hienghène par la transversale nord. L’arrivée sur la côte Est est toujours aussi surprenante : on rentre dans la véritable forêt tropicale. Nous avons passé la nuit au Camping Billet de 500 : il est en effet situé au pied des falaises reproduites sur les billets de 500 CFP ! La session de snorkeling sur cette plage est magnifique : le tombant corallien de plusieurs dizaines de mètres de profondeur est tout proche à seulement 2 m du bord !
Jeudi, les conditions s’annonçaient idéales pour une session de surf : à 1h30 de route de Nouméa, le taxi boat nous attendait pour nous emmener sur le spot de Ouano connu comme étant le meilleur de Calédonie. Après 10 minutes de navigation, à plein moteur, le spot était en vu, le pilote du bateau et ses amis étaient fous. Les conditions étaient parfaites : une houle de 1.50 m bien orientée permettait aux vagues de dérouler régulièrement sur plus de 400 mètres. Nous n’avions jamais vu cela, sauf peut-être dans les vidéos ou magazines de surf. Après avoir vaincu notre appréhension liée au fonds coralliens pas très loin sous nos planches, nous nous élançons sur les premières vagues. Sensations fortes assurées. En fin de matinée la houle grossit et la fatigue commence à se faire sentir, nous décidons de remonter sur le bateau. Quelques gâteaux et bananes vites avalés nous permettent de reprendre des forces pour une seconde session. Mais Gaëlle qui avait été violemment chahutée par sa dernière vague décida de rester sur le bateau (pour prendre les photos que vous pouvez admirer plus haut). Je continue donc la session avec Romain, un ami breton rencontré en Nouvelle Calédonie. Cette deuxième partie fut exceptionnelle, les vagues faisaient en moyenne 2 m, les quelques surfeurs qui restaient assuraient vraiment. Il faut dire que Jérémy Flores, le champion du monde Junior et ses potes étaient de la partie. Notre niveau de surf étant nettement inférieur et nos planches beaucoup plus grandes, nous décidons de prendre les vagues plus au large. L’avantage c’est qu’elles sont plus faciles à prendre (car moins creuses au départ) et le temps de glisse est plus long, mais elles ont aussi généralement plus grosses et plus dangereuses. Après avoir pris plusieurs bonnes séries et passé plus de 4 h dans l’eau, le temps du retour est venu. Nous quittons le spot avec le sentiment que cette session est l’une des meilleures que nous ayons faite depuis 10 ans. Espérons que la nouvelle Zélande et l’Australie nous réservent de pareilles surprises.
Vendredi, départ pour l’îlot Ténia, une réserve réputée pour ses fonds sous marins magnifiques. L’îlot est encore un petit coin de paradis au milieu du lagon, avec son sable fin et son eau turquoise… A défaut de plonger (barotraumatisme de l’oreille oblige), nous avons chaussé palmes, masque et tuba et les moniteurs nous ont emmené dans un véritable jardin de corail multicolore, où la taille des coraux est complètement démesurée! L’endroit était bien choisi pour dire adieu aux poissons de Calédonie.

Voilà, une page se tourne, déjà un tiers du voyage accompli... Demain, nous quittons Nouméa pour Auckland où un van nous attend pour nous faire découvrir les paysages magnifiques de Nouvelle Zélande.
A bientôt pour d’autres aventures, en sachant qu’Internet sera peut être moins facile d’accès. Un dernier mot pour remercier tous les gens croisés sur notre passage et qui nous ont tous un peu aidés à leur manière, nous espérons vite vous revoir !

04 janvier 2007

L’Ile des Pins, l’évasion à portée de main









« A 60 km au sud-est de Nouméa, l’envoûtante beauté de l’île s’étend sur 14 km de large et 18 km de long : avec ses baies aux eaux turquoise, ses pins colonnaires, ses plages superbes et son pic N’Ga culminant à 262 m, elle figure certainement au rang des plus belles îles du monde. »
Quand on part camper sur une île, l’expérience nous a appris qu’il faut être en autonomie complète : en effet, impossible de faire les courses. D’une part, on ne trouve pas grand-chose et d’autre part, tout ce qu’on peut trouver coûte 4 fois plus cher qu’à Nouméa…..et quand on sait qu’à Nouméa tout revient 2 fois plus cher qu’à Paris, je vous laisse imaginer l’addition!
Ainsi donc, le mercredi 27 décembre, à 7 h, chargés de nos sacs bien remplis et de notre glacière, nous reprîmes pour la 4ème fois le fameux Betico. Accompagnés cette fois de 2 charmantes créatures, les inséparables morues, nous nous apprêtons à passer 4 jours de farniente au soleil et au bord de l’eau, loin de l’agitation de la ville et de la pollution. Et oui, quoi que vous en pensiez, Nouméa est un endroit où il fait bon vivre et travailler (surtout quand on habite à Ouémo !), mais qui n’est ni très dépaysant ni paradisiaque, alors que dès qu’on s’en éloigne un peu…on en prend plein les yeux !
Mais qui sont donc ces morues me direz-vous ? : Manue, dite Man ou Emma, vit à Nouméa pendant 6 mois (où son Jérôme finit son internat) et, quand elle n’est pas une super desperate housewife, elle remplace les anesthésistes des cliniques de la ville ! Sophie ou Sofy ou Sofinette débarque tout droit du Bush australien où elle est momentanément cow girl et vient passer 2 semaines de vacances en Calédonie avec ses copines pour les fêtes de fin d’année !
Le voyage de 2 h 15 n’a jamais été aussi calme : mer d’huile, pas de vent, grand soleil, bref conditions idéales !
Nous plantons les tentes au gîte Nataiwatch sur la baie de Kanumera et partons de suite explorer les fonds sous marins de la plage toute proche. L’après midi, après une traditionnelle sieste, nous nous attaquons à l’ascension du pic N’Ga afin d’y admirer le coucher de soleil. Après 45 min de montée sous un soleil encore un peu trop chaud à notre goût, nous découvrons un superbe panorama sur toute l’île. L’avantage avec ces altitudes à 3 chiffres, c’est qu’on n’est ni embêté par le mal des montagnes, ni par les nuages…
Le soir, Jérôme nous prépare un petit festin composé de poisson et d’aubergines grillées au feu de bois, miam miam.
Le lendemain matin, départ à 8 h pour plonger au Nord de l’île dans la baie de Gadji. Le temps était encore au beau fixe et les 2 plongées superbes : un tombant de coraux magnifiques, des requins et pour finir une dérivante qui donnait l’impression d’être un astéroïde dans l’espace ! L’après midi, comme après chaque plongée, on est tous un peu tout mous et il est difficile de faire autre chose que de comater dans un hamac. Mais Jérôme s’était mis en tête d’aller à la chasse à la langouste : en effet, la veille nous en avions repéré 2 dans la baie de Kanumera qui ne demandaient qu’à finir dans nos assiettes ! Malheureusement, ce n’est pas encore ce soir là qu’elles se sacrifièrent… Au menu, poulet et pommes de terre, toujours au feu de bois.
Vendredi matin, départ pour l’incontournable excursion des pirogues : « les pirogues sont des répliques modernes des embarcations traditionnelles à voile et à balanciers, utilisées pendant des siècles par les marins et les pêcheurs kuniés…on découvre une eau d’une absolue transparence jusqu’à l’extrémité nord de la baie d’Upi, au creux de la presqu’île d’Oro. La baie, bordées de plages et de pins colonnaires, est parsemée d’îlots de corail. » La balade dure environ 1 h 30, dans un calme olympien et sous un soleil de plomb. Arrivés au bout de la baie, nous empruntons un petit chemin en sous bois pendant 45 minutes qui débouche sur la piscine d’Oro, un bassin naturel taillé dans le corail, entouré de rochers et de pins. Ces eaux claires et transparentes abritent des myriades de poissons colorés (et aussi pas mal de Jap’) !
Après la baignade, direction le gîte Kunie, via la rivière de sable. Situé au bord de l’eau turquoise et du sable blanc de la baie d’Oro, ce restaurant est réputé pour servir les meilleures langoustes de Calédonie, ça vaut vraiment le détour ! C’est l’estomac bien plein que nous rentrons en minibus jusqu’au camping pour l’indispensable sieste.
Le lendemain, pour dépenser toutes les calories ingérées la veille, nous louons des vélos pour explorer le Nord de l’île. Le plaisir sera malheureusement en partie gâché par quelques averses tropicales qui nous contraignent à rentrer un peu plus tôt pour plier le campement !
En fin d’après midi, après une dernière baignade à Kanumera, nous quittons l’île de Pins avec encore plein d’images dans la tête de cette évasion à portée de main...

03 janvier 2007

Les soirées nouméennes



01 janvier 2007

Epi manathith me loi 2007



Un réveillon du nouvel an sous les tropiques c’est vraiment sympa ! Déjà pas besoin de se casser la tête pour s’habiller. Un t-shirt, un jean est une paire de tongs constituent la tenue de rigueur. Ensuite il faut trouver le lieu…Avec quelques amis, nous avions choisi un petit îlot juste en face de Nouméa où une soirée était organisée.
Pour se rendre sur le lieu des festivités les Taxis Boat assurent le transfert. A l’arrivée le décor ressemble à celui de l’île de la tentation : sur le sable des bougies dessinent un chemin vers le fourré boisé qui occupe le centre de l’île. Des tables ont été installées sous les arbres et le grand faré central abrite le bar et la piste de danse. Mais rassurez-vous, les couples ne seront pas séparés, et pour nous les principales tentations viendront du buffet, du bar à volonté et de la musique envoûtante.
A 23h50, le DJ annonce un feu d’artifice. Nous nous dirigeons donc vers la plage pour assister au spectacle. Après 10 minutes de féeries lumineuses, tout le monde s’embrasse pour la bonne année. A peine le temps de regarder les autres feux d’artifices tirés depuis Nouméa, la musique reprend et s’intensifie et nous invite à regagner la piste de danse, nous ne la quitterons pas pendant près de 3h. Les quelques ondées passagères peineront à rafraîchir l’ambiance. A 3H30 les jambes commencent à se faire lourdes et le ciel se couvre de plus en plus, ce qui nous privera d’un beau lever de soleil.

Fin 2006, nous avons concrétisé l’un de nos rêves et celui-ci se poursuit. Nous souhaitons qu’il en soit de même pour vous en 2007.
Bonne année à tous !